Loi du 25 novembre 1982
Depuis le 25 novembre 1982, le Luxembourg s’est doté d’une loi sur le prélèvement d’organes et de tissus humains. Elle a été publiée dans le Mémorial A le 3 décembre 1982.
Cette loi précise que chaque résident du Luxembourg est donneur potentiel d’organes. Ce qui signifie que les organes et tissus peuvent être prélevés après le décès de toute personne ayant eu son dernier domicile légal à Luxembourg et n’ayant pas, de son vivant, fait connaître, par écrit, son refus à un tel prélèvement.
Il y a donc une présomption de solidarité: on considère que chacun accepte de faire don de ses organes après sa mort, s'il n'a pas fait connaître son refus de son vivant.
Un acte anonyme, gratuit, généreux et solidaire
Le don d’organe est:
- un acte anonyme: la loi garantit l’anonymat du donneur et du receveur. La famille du donneur peut être informée sur les organes prélevés ainsi que du résultat des greffes;
- un acte gratuit: toute rémunération en contrepartie d’un ou de plusieurs organes est interdite par la loi;
- un acte de générosité et de solidarité qui peut sauver des vies.
Le prélèvement
Le prélèvement est un acte chirurgical, effectué au bloc opératoire avec toutes les précautions habituelles. Il n’entraîne pas de frais pour la famille.
Le corps du défunt est traité avec respect et attention avant d’être restitué à la famille pour qu’elle puisse organiser les obsèques selon ses souhaits ou ceux du défunt.
Les trois grandes religions (chrétienne, musulmane et juive) permettent le prélèvement d’organes post-mortem à condition que ceci permette de sauver la vie d’un autre être humain.
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