Euthanasie et soins palliatifs
La fin de notre vie est une période particulière. La mort est avant tout un sujet personnel. Chacun, à tout âge, malade ou bien portant, s’interroge sur sa fin de vie et souhaite garder le pouvoir d’en décider.
Le Luxembourg, par son appareil législatif, vous donne la possibilité d’exprimer votre volonté, en participant activement, en pleine conscience à votre prise en charge, et en consignant vos souhaits concernant les traitements que vous souhaiteriez recevoir en rédigeant une directive anticipée (concernant les soins palliatifs) et/ou des dispositions de fin de vie (demande d’euthanasie faite à l’avance), au cas où vous ne seriez plus capable de communiquer (perte de conscience suite à une maladie ou un accident, démence).
La fin de vie est encadrée par 3 lois
- La loi du 16 mars 2009 relative aux soins palliatifs, à la directive anticipée et à l’accompagnement en fin de vie.
- La loi du 16 mars 2009 relative à l’euthanasie, au suicide assisté et aux dispositions de fin de vie.
- La loi du 24 juillet 2014 relative aux droits et obligations des patients qui précise les relations entre les patients et les prestataires de soins de santé et met l’accent sur la prise en compte de la volonté des patients.
Afin de comprendre les situations dans lesquelles une directive anticipée ou des dispositions de fin de vie prennent effet, il est important de faire la distinction entre 2 situations de fin de vie possibles :
- Si vous êtes conscient, vous pouvez exprimer vos choix à ce moment-là. Votre volonté prime sur la directive anticipée ou les dispositions de fin de vie.
- Vous n’êtes plus en mesure d’exprimer votre volonté, vous êtes inconscient ou incapable (dément) : s’il existe une directive anticipée et/ou des dispositions de fin de vie, vos volontés y consignées doivent être respectées selon les modalités de la loi.
Publication
Plan national fin de vie et soins palliatifs (2023-2026)
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